Au Québec, les colonies de fourmis ouvrières infestent les structures en bois de nos maisons. y creusant des galeries, installent leurs nids provoquant d’énormes et couteux dégâts.
En quoi se distinguent-elles des autres fourmis ? Quel est leur cycle de vie ? Quelles sont leurs habitudes ? Comment savoir qu’elles ont envahi notre demeure ? Comment les éradique-t-on ? Pourquoi il vaut mieux contacter un exterminateur professionnel pour s’en débarrasser ?
Autant de questions auxquelles Alerte Animal, exterminateur à Montréal, vous apporte des réponses professionnelles.
À quoi ressemble la fourmis ouvrières?
Les fourmis ouvrières sont des insectes sociaux formant des colonies, appelées fourmilières, parfois extrêmement complexes, contenant de quelques dizaines à plusieurs millions d’individus.
Certaines espèces forment des « colonies de colonies » ou supercolonies. Les fourmis sont classées dans l’ordre des hyménoptères, comme les guêpes et les abeilles.
Il existe de nombreuses espèces de fourmis. Les ouvrières ont une couleur noire ou noirâtre, avec des teintes rouges ou brun en fonction des espèces. Leurs antennes ont une forme coudée et sont très mobiles.
Les mâles ont une longueur de 9 à 10 mm. Ils ont deux paires d’ailes. Leur tête est arrondie et dotée de petites mandibules ainsi que de yeux composés globuleux. Ils ont des pattes fragiles.
Elles appartiennent à la famille des formicidés — Formicidae —
Quant aux femelles, leur tête est plus longue, plus large, possède de fortes mandibules ainsi que des yeux composées. Elles ont des pattes plus puissantes que celles des mâles. Elles sont soit des reines, soit des ouvrières ; et seules les futures reines possèdent des ailes, ainsi que des mâles pour la reproduction.
La reine est bien plus grosse que l’ouvrière. Elle peut atteindre une longueur de 18 mm. Son abdomen, bien développé, renferme une spermathèque ainsi qu’un maximum d’ovaires.
Quant aux ouvrières, elles ne portent pas d’ailes, la spermathèque est absente, et le nombre d’ovaires est minimal. Elles sont longues de 6 à 13mm. Leur thorax a un profil uniformément arrondi.
Reproduction et cycle de vie de la fourmi ouvrière
La reine n’est fécondée qu’une fois
La spermathèque, qui se trouve dans l’abdomen de la reine, accueille les spermatozoïdes du mâle. Elle produit des substances nutritives qui gardent ces spermatozoïdes en vie pendant plusieurs années. Ainsi, la reine peut pondre des milliers d’œufs sans avoir besoin de s’accoupler à nouveau.
Après s’être accouplée, la reine fécondée frotte ses ailes à l’aide de ses pattes, et les fait tomber. Elle trouve alors un endroit où installer sa colonie : une grosse souche, une pièce de bois, un tronc d’arbre, souches en décomposition dans la nature. Un élément de votre charpente si votre maison n’est pas 100% calfeutrée.
La ponte
Elle y élit domicile, et commence par pondre de petits œufs blancs. Elle s’occupera seule de cette première couvée et des ouvrières qui en sortiront. Elle les nourrira à partir de ses propres stocks. Mais bientôt, ces ouvrières la remplaceront dans cette tache et dans de nombreuses autres.
En fait, elles prendront en charge tous les travaux de la fourmilière : agrandissement et entretien de l’abri, ravitaillement, etc ; ce qui permettra à la reine de passer tout le reste de sa vie à pondre.
En fonction des espèces et des conditions environnementales, il faut 48 à 74 jours pour que la fourmi passe de l’œuf à l’adulte.
Quatre mues pour les larves
La larve a l’apparence d’un petit ver blanc au corps mou et trapu. Elle est aveugle et sans pattes. Les larves muent 4 fois. Après chaque mue, la larve devient plus grosse.
Une fois arrivée à maturité, la larve tisse un cocon cylindrique et allongé de couleur crème à brun pâle. Elle s’y transforme en pré-nymphe. Cette dernière est immobile, blanche et a un corps cylindrique. En quelques jours, elle se métamorphose en nymphe.
Si la nymphe ressemble déjà à l’adulte, elle est en revanche complètement blanche et immobile. Sa pigmentation démarre à l’intérieur du cocon.
Quelques jours plus tard, l’adulte émerge du cocon, souvent aidé des ouvrières. Il a, à ce moment-là, une couleur très pâle. Il prendra ensuite sa couleur caractéristique.
Au bout de 3 ans, une colonie de fourmis ouvrière compte 2000 ouvrières ou plus. Dès cet instant, à la fin de chaque été, la reine produit des fourmis ailées, mâles et futures reines.
Ces fourmis ailées accumulent des réserves et hivernent dans la fourmilière. En mai, si les conditions s’y prêtent. Les mâles émettent une substance chimique, donnant ainsi le signal de départ. Toutes les fourmis ailées s’envolent alors hors du nid, s’accouplent en plein vol ; et le cycle recommence.
Les fourmis ouvrières ont une durée de vie de 7 ans, les reines de 17 ans a 25 année environ. Quant aux mâles, ils meurent peu de temps après l’accouplement.
Les mœurs des fourmis ouvrières et leur nuisance
Dans la nature, les fourmis ouvrières consomment du miellat, des sucs de plantes, des fruits divers, des insectes et des petits invertébrés morts ou vivants.
Si elles envahissent nos maisons, c’est qu’elles sont à la recherche de nourritures. Les ouvrières, chargées du ravitaillement, n’hésiteront pas alors à se déplacer jusqu’à une centaine de mètres de la colonie. Dès qu’une ouvrière éclaireuse a trouvé de la nourriture, elle va laisser une trace odorante qui permettra aux autres ouvrières de la suivre, d’où le défilé en rang ordonné que vous remarquez parfois.
Elles s’en prennent alors à presque tout ce que nous mangeons : aliments sucrés, réserves de viandes, nourriture pour animaux, matières grasses, etc.
La plupart du temps, elles consomment sur place la nourriture trouvée. Puis, une fois dans la fourmilière, elles la régurgitent à la reine, aux larves et aux autres ouvrières. Mais de temps à autre, elles rapportent la nourriture au nid et la stockent.
En cas de dommages sévères causés à la colonie, la reine survit en dévorant les autres fourmis.
Les fourmis ouvrières font partie des plus gros destructeurs de bois. Elles adorent le bois humide ou qui pourrit. Mais elles s’attaquent aussi au bois sain. Elles le grugent pour y construire leurs nids. Elles vont s’attaquer aux colonnes de vérandas, aux dormants des fenêtres, aux boiseries extérieures, aux poutres, aux endroits creux des murs et plafonds, aux solives et autres structures de bois, aux poteaux de téléphone, aux piquets des clôtures, au bois de chauffage.
Si vous avez des arbres chez vous, les fourmis ouvrières les envahiront aussi en y pénétrant par des zones en décomposition, des trous, des cicatrices et des fissures. Cette infestation est parfois si importante qu’elle rend inutilisables les bois provenant de ces arbres.
Appeler René Gélinas Votre exterminateur local, Expérience et intégrité dans la gestion parasitaire
Tel 514 830 2819
L’hantavirus, définition et mode de transmission
L’hantavirus est un syndrome pulmonaire grave causé par un virus. Celui-ci est sécrété dans les urines, les excréments et la salive des animaux infectés. Le plus souvent, il s’agit de rongeurs. Quand des humains entrent directement ou indirectement en contact avec ces sécrétions, le virus leur est transmis. Idem quand ils sont mordus par des rongeurs infectés.
Toutefois, le virus ne se transmet pas d’homme à homme, uniquement d’animal à homme. On appelle ce type de maladies des zoonoses parce qu’elles ne peuvent se transmettre à un homme que par un animal. Il a été constaté que les animaux domestiques (à part le rat domestique) et le bétail ne peuvent pas contracter l’hantavirus donc tout porte à croire que seuls les rongeurs peuvent le transporter.
Symptômes de l’hantavirus
Étant une maladie pulmonaire, l’un des symptômes caractéristiques de l’hantavirus est la difficulté à respirer. Au début de la maladie, la personne infectée commence à ressentir de la fièvre, des frissons, un mal de tête et des douleurs musculaires.
C’est environ deux semaines après l’apparition des premiers symptômes que ceux-ci s’accompagnent généralement d’une impression d’essoufflement. Néanmoins, cette dernière manifestation de la maladie peut s’observer après deux jours comme après six semaines ; cela dépend de l’organisme de l’individu.
L’hantavirus peut également entraîner des maladies ou des infections rénales. Et bien qu’elles soient rares et que très peu de personnes y soient sujettes, il n’existe à ce jour aucun traitement pour lutter contre ces maux. Il vaut donc mieux veiller à ne surtout pas les contracter.
12 conseils pour éviter les fourmis ouvrières dans votre maison
- Débarrassez-vous des bois pourris qui se trouvent aux alentours de votre habitation,
- N’accumulez pas du bois près des fondations,
- Placez les bois de chauffage assez loin de votre bâtiment, surélevez les piles de bûches par rapport au sol,
- Avant de faire entrer du bois de chauffage chez vous, frappez-le pour en faire tomber tous les insectes,
- Une fois ce bois entré, inspectez les bûches réchauffées pour en éliminer les fourmis restantes,
- Assurez-vous de couper les branches des arbres qui touchent ou dominent la structure de vos maisons, d’élaguer les arbres blessés, et d’enlever les souches,
- Réparez les tuyaux et toits qui laissent passer de l’eau, ventilez les parties humides de la maison,
- Réparez les gouttières avant l’arrivée des pluies,
- Réparez ou éliminez toute autre source d’humidité pouvant affecter le bois,
- Colmatez toutes les fissures ainsi que le pourtour des portes et fenêtres,
- Placez des moustiquaires sur les différentes ouvertures,
- Gardez le reste de vos aliments dans des contenants hermétiquement fermés. Évitez d’en laisser traîner sur le sol.
Attention, trouver des fourmis ouvrières chez vous ne signifie pas forcément que leur colonie vous a déjà envahi. Car au printemps ou en été, les ouvrières, chargées du ravitaillement, peuvent s’introduire dans votre domicile à la recherche de nourriture, sans s’y établir.
Méfiez vous des fourmies ailées
Si durant cette même période, vous voyez des adultes ailés sortir des fissures des murs ou de votre plafond, c’est qu’une colonie s’est déjà installée votre maison ; idem si vous voyez des fourmis s’activer chez vous en plein hiver.
D’ailleurs, lorsque ces insectes sont en nombre important, vous entendrez un léger bruit de cliquetis ou un bruissement créé par le mouvement de leurs pattes entre les 2×4 de votre structure/charpente.
Autre signe d’infestation est la présence d’amas de sciure de bois souvent au même endroit. Cela indique qu’il y a un nid de fourmis ouvrières à proximité vérifiez les fissures fissures, de petits trous ou de fentes au-dessus de la sciure
Dans ces cas-là, il vaut mieux contacter un exterminateur sur l’île de Montréal pour vous assurer de leur élimination complète et définitive.
Les solutions de l’exterminateur professionnel
Une extermination complète et définitive des fourmis ouvrières se déroule en 2 phases :
- La localisation des nids des fourmis ouvrières.
Pour détruire complètement et définitivement une colonie de fourmis ouvrières, l’exterminateur professionnel devra d’abord identifier tous leurs nids. Car si la reine vit dans le nid principal, des nids satellites contenant de nombreuses autres fourmis sont répartis dans l’ensemble de la charpente. Sachez que si la colonie est importante, on peut y trouver jusqu’à une dizaine de nids.
Le nid principal est celui de la reine
C’est le nid principal qu’il faut éliminer en priorité. C’est de lui que les fourmis envoient les ouvrières pour installer des nids satellites. Pour le retrouver, l’exterminateur va examiner votre maison : les cadres en bois, les gouttières, les toits qui coulent, la salle de bain, les tuyaux qui fuient, le grenier, le sous-sol, les fils électriques et téléphoniques ou branches d’arbres qui touchent votre maison, les murs intérieurs, le plafond, les entre-toits, etc.
Il arrive aussi que le nid principal ne se trouve pas dans la maison. Il peut se situer en dehors : dans une pile de bois de chauffage, des parties d’arbres pourries, des souches, etc.
Localiser le fourmis à l’oreille
Pour localiser plus vite les nids des fourmis ouvrières, l’exterminateur peut se servir d’un stéthoscope et écouter le bruit que font leurs pattes dans les structures. Il va également frapper les surfaces qu’il suspecte : les fourmis étant sensibles aux vibrations, leur activité va augmenter ; ce qui aidera à les localiser plus vite.
L’exterminateur peut piéger les fourmis ouvrières en leur offrant des aliments sucrés : miel dilué avec un peu d’eau, gelée de fruits ou confitures, etc ; ce qui lui permettra de les suivre du lieu d’alimentation aux nids.
- La destruction des nids des fourmis ouvrières
Dès que l’exterminateur a localisé le nid principal et les nids satellites, il va les détruire et tuer toutes les fourmis qui y vivent. Pour le faire, il peut :
- Arroser d’eau bouillante tous les nids de fourmis ouvrières qui se trouvent à l’extérieur de la maison,
- Utiliser un puissant aspirateur pour aspirer les fourmis ouvrières qui se trouvent à l’intérieur de la maison avant de se débarrasser du sac d’aspirateur
- Se servir d’insecticides, à base de borax, pour les nids difficiles d’accès.
- Préparer un appât mortel à base de sucres à glacer et de poudre de borax qu’il introduit dans les fissures par lesquelles on voit les fourmis aller et venir. Dans ce cas de figure, les ouvrières consommeront cet appât, puis iront la régurgiter à la reine, aux larves et aux autres ouvrières qui mourront à leur tour.
- Faire disparaître leurs pistes odorantes à l’aide d’un produit nettoyant.
Un exterminateur professionnel des fourmis ouvrières observera attentivement leurs comportements dans le but de s’assurer que le nid principal et les nids satellites sont tous détruits. Car la destruction des seuls nids satellites ne fait souvent que déplacer le problème.
En effet, quand les fourmis ne voient pas les ouvrières éclaireuses revenir, elles déplacent le nid et s’installent à nouveau ailleurs.
Qui est spécialiste en gestion parasitaire?
- Il possède un permis du Ministère du Développement Durable du Québec portant la mention CD5 : Extermination,
- Techniciens certifiés professionnels en extermination,
- Sa méthode de travail : tout d’abord, il débarque rapidement sur les lieux de l’attaque massive. Puis, il trouve le nid principal et les nids satellites, mesure l’importance de l’épidémie, et vous propose le traitement approprié.
Après le traitement, il vous informe sur les précautions à prendre pour éviter à l’avenir l’infestation de colonies de fourmis ouvrières.
- Il utilise des véhicules non-identifiés et reste discret dans toutes interventions.
- Il vous offre une garantie écrite sur l’efficacité de son traitement contre l’invasion des colonies de fourmis ouvrières.
- Il sait choisir des insecticides appropriés à votre infestation et en fait une utilisation sécuritaire. Rassurez-vous : s’il détient un permis du Ministère du Développement Durable du Québec, c’est qu’il prête attention à ce point.
Et vous, des colonies de fourmis ouvrières ont-elles déjà pris possession de votre maison ? Comment avez-vous réagi ? Partagez votre expérience avec nous dans les commentaires ci-dessous.