Connaitre les cloportes et les exterminer
Les cloportes sont des crustacés terrestres qui infestent nos maisons, à la recherche d’endroits humides. Mais ils ne nuisent ni à la santé humaine, ni à celle de nos animaux domestiques.
Le cloporte se nourrit des jeunes pousses de nos cultures d’intérieur, de nos serres et de nos jardins. Si un individu isolé ne mange pas grand-chose, une invasion de cloportes cause des dégâts insoupçonnés, d’où la nécessité de les exterminer.
Mais à quoi reconnaît-on ce crustacé ? Quel est son cycle de vie ? Comment l’empêcher de vous envahir ? Et s’il l’a déjà fait, quels moyens peut-on utiliser pour l’exterminer ?
Voici les réponses professionnelles d’Alerte Animal à ces questions !
Nom français | Cloportes, Porcellions |
Nom anglais | Woodlice, Woodlouse |
Classe | Malacostraca |
Ordre | Isopodes |
Famille | (Sous-ordre) Oniscidea |
Description physique de ce crustacé terrestre
Le cloporte, crustacé terrestre, a :
- Un corps ovale, long de 12 mm à 19 mm, de couleur terne : noirâtre, brunâtre ou grisâtre
- Un exosquelette formé de plaques
- Une tête munie de deux paires d’antennes. L’une des paires, nommée antennules, est très courte et n’est visible que sur la face ventrale du cloporte. L’autre est très longue. Chez la majorité des espèces, les yeux sont composés et souvent peu développés.
- Des pièces buccales, couvertes au repos par les maxillipèdes, une paire d’appendices thoraciques
- 7 paires de paires semblables appelées péréiopodes
- Des pseudotrachées qui lui permettent de respirer. Elles sont situées sur l’abdomen ou pléon
- En fonction des espèces, zéro, deux ou cinq paires de poumons. Elles ressemblent à des taches blanchâtres et sont visibles à l’œil nu sur la partie ventrale du cloporte.
Les anglophones distinguent les cloportes sowbugs des cloportes pillbugs. Les premiers diffèrent des seconds par deux appendices situés au bout de l’abdomen et ressemblant à de petites queues. Les seconds peuvent se rouler en boule.
Cycle de vie des cloportes
La femelle pond ses œufs dans le marsupium, une poche incubatrice se trouvant sous son thorax.
C’est dans cette même poche que les jeunes se développent après éclosion. La durée de leur séjour varie en fonction des espèces. Il faut compter une quarantaine de jours pour la majorité d’entre elles.
Une fois sortis du marsupium, les jeunes cloportes ont une couleur blanchâtre. Ils ne prendront leur teinte caractéristique (noirâtre, brunâtre ou grisâtre) que quelques semaines plus tard.
S’ils ressemblent aux adultes, les jeunes cloportes n’ont que six paires de pattes. La dernière apparaîtra dès la première mue. Celle-ci se produit dans les 24 heures suivant leur sortie à l’air libre.
Ensuite, le jeune cloporte va entamer une succession de mues. Deux se feront à une semaine d’intervalle. Mais jusqu’à ce qu’il ait 20 semaines, toutes les autres se feront à deux semaines d’intervalles. Ensuite, elles deviendront plus irrégulières.
Chez la majorité des espèces, il ne faut qu’un an pour que le cloporte atteigne sa maturité sexuelle. En été, celles des régions tempérées ont une à 2 portées.
Il vit 2 ou 3 ans, parfois 4. Son cycle de vie varie beaucoup selon les espèces.
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A quel type d’environnement s’adapte le cloporte?
En pleine nature, le cloporte vit dans les forêts et dans les champs, près des marais ou au bord de la mer. Il doit trouver l’humidité indispensable à sa survie, la dessiccation lui étant fatale.
S’il entre dans une maison, on le retrouvera sous les écorces des arbres et des bois de foyer, sous les pierres, la litière, les morceaux de bois, les sous-sols, et sous divers objets se trouvant sur des terrains mouillés.
Les cloportes absorbent l’eau nécessaire à leur survie à travers leurs nourriture ou en utilisant leurs pièces buccales. Mais ils peuvent également se servir de leurs uropodes, appendices situés près de l’anus. En cas de surcharge d’eau, ce sont ces mêmes uropodes qui les aideront à en rejeter.
Face aux prédateurs, les cloportes adoptent des comportements variables selon les espèces. Certains se cachent dans un abri durant toute la journée ou fuient le plus vite possible. D’autres s’agrippent solidement à une surface, d’autres encore se laissent tomber par terre et font le mort. Certaines dégagent des substances répulsives. Enfin, quelques-unes de ces espèces se roulent en une boule hermétique, n’offrant aucune prise à l’agresseur.
Le cloporte transporte certes un ver parasite, l’ascaride Dispharynx sp. Mais il ne rend pas malade les humains. Il n’affecte que des oiseaux tels que la gélinotte huppée quand celui-ci s’en nourrit.
De quoi se nourrit-il?
Le cloporte se nourrit de champignons, écorces, mousses, algues en décomposition. Il peut également consommer des cadavres d’animaux ou toute autre matière animale en décomposition.
Mais si ce crustacé ne cause aucun dommage à la santé humaine, à celle de nos animaux domestiques ou aux structures de nos maisons, il se nourrit toutefois des racines des jeunes pousses, ou des fruits et légumes trouvés sur un sol humide ; et c’est à cette occasion qu’une invasion de cloportes cause des dégâts dans nos jardins, serres, et cultures intérieures.
9 conseils pour se prémunir d’une infestation de cloportes
- Drainez le sol de votre maison et de ses alentours afin d’en supprimer l’excès d’humidité. Vous créerez ainsi un milieu défavorable à la prolifération de ces crustacés.
- Éliminez les abris et supprimez leurs sources de nourriture. Pour cela, enlevez tout ce qui se trouve en contact direct avec le sol : feuilles mortes, plantes, bûches, fruits tombés, gazons coupés, etc.
- Colmatez les fissures et ouvertures qui se trouvent au niveau de la structure des bâtiments.
- Inspectez soigneusement les bois de foyer avant de les faire entrer dans la maison. Les cloportes peuvent se cacher sous l’écorce.
- Évitez de laisser l’eau s’accumuler près des fondations ou dans le garage.
- Arrosez les plantes de vos jardins le matin plutôt que le soir. Les plantes auraient eu le temps de sécher avant la tombée de la nuit.
- Pour vos paillis, servez-vous de matériaux grossiers. Ils empêcheront le sol en surface de rester mouillé et laisseront bien passer l’eau. En lieu et place de ces paillis, vous pouvez utiliser du plastique noir. Car il crée une chaleur intense en surface, ce qui repousse les cloportes.
- Aérez correctement le sol de votre jardin. Installez des treillis pour les plantes grimpantes et jetez les vieilles feuilles en décomposition.
- Mettez de la terre de diatomées autour des plantes. Cet insecticide empêchera les cloportes de s’en approcher. Mais respectez à la lettre les recommandations du fabricant qui se trouvent sur l’étiquette.
Si la présence des cloportes s’avère importante à, cela signifie qu’il y a une grosse colonie de ces bibites autour de votre bâtiment ; et dans ce cas, il vaut mieux contacter un exterminateur sur l’île de Montréal.
Élimination de cloportes : les moyens de l’exterminateur professionnel
Pour éliminer les cloportes, l’exterminateur dispose de plusieurs solutions :
- Il peut drainer le sol de votre maison, ventiler le sous-sol et les autres lieux humides, et utiliser un déshumidificateur au besoin. Son objectif : enlever l’excès d’humidité, la dessiccation étant fatale au cloporte,
- Il peut faire partir les cloportes en vaporisant des répulsifs anti-cloportes tels que l’huile anti-insectes à base d’extrait de neem,
- Il peut se servir d’insecticides chimiques dans le respect des règlementations sur l’environnement.
Mais attention, il y a beaucoup d’amateurs dans ce métier. Sachez reconnaître un exterminateur véritablement professionnel. Ce dernier se reconnaît à :
- Son permis du Ministère du Développement Durable du Québec portant la mention CD5 : Extermination
- Ses techniciens certifiés professionnels en extermination
- Sa méthode de travail : tout d’abord, il débarque rapidement sur les lieux de l’invasion. Il en identifie ensuite les sources, en mesure l’importance, et vous propose le traitement approprié.
Après le traitement, il vous informe sur les précautions à prendre pour éviter à l’avenir l’intrusion des cloportes.
- Il utilise des véhicules non-identifiés et reste discret dans toutes interventions.
- Il vous offre une garantie écrite sur l’efficacité de son traitement contre l’installation des cloportes dans votre maison
- Il sait choisir des insecticides appropriés et en fait une utilisation sécuritaire. Rassurez-vous : s’il détient un permis du Ministère du Développement Durable du Québec, c’est qu’il prête attention à cet aspect.
Et vous, les cloportes ont-ils déjà envahi votre bâtiment ? Comment avez-vous réussi à vous en débarrasser ? Dites-le-nous dans les commentaires ci-dessous.
Les cloportes sont des bestioles plutôt communes au Québec. De formes ovales et de couleur grise, ils mesurent 10 à 20 mm de long en moyenne.
Leur corps est divisé en 3 partie et ils sont dotés de 14 pattes.
Le cloporte appartient à la famille des crustacés et non à celle des insectes, comme le pense la plupart des gens. Ils respirent avec des branchies, qu’ils doivent garder humides en permanence.
Ils ont besoin d’un milieu humide pour vivre.
Développement et habitudes
Une femelle cloporte fait des portées d’environ 25 larves. Suite à sa fécondation, elle gardera ses petits dans une poche située sous son ventre, durant 40 jours.
Un cloporte adulte vie une à deux années. Nous les retrouvons toute l’année, mais surtout entre les mois de mai et septembre. L’hiver, selon le taux d’humidité (qui se doit d’être élevé), elles sont moins active. Ils bougent surtout la nuit.
Les cloportes ne sont pas toujours nuisibles. Ils vivent surtout à l’extérieur. Ils sont même nos alliés dans nos jardins, puisqu’ils ne mangent que les végétaux qui sont morts et ne s’attaquent pas au bois sain. Cependant, quand elles sont dans nos maisons, elles sont signes d’un taux d’humidité élevé.