Dans le règne animal, les insectes occupent la première place en termes de nombre d’individus. Mais ce n’est pas vraiment cette caractéristique qui leur vaut la réputation qu’on leur connait. Ils ont plutôt une image répugnante et repoussante aux yeux de la majorité des hommes. Les Perce-oreilles n’échappent pas à cette mauvaise réputation. Leur cohabitation avec l’être humain suscite de nombreuses interrogations dont la plus importante est celle relative à leur probable nocivité pour l’Homme. Nous tenterons de répondre clairement à cette question afin de lever toute équivoque concernant le caractère nuisible ou non des perce-oreilles.
Quels dommages créent-ils à l’Homme ?
Sur les plans physique et psychologique, on pourrait logiquement penser que les perce-oreilles sont nuisibles pour l’Homme. Nous allons donc distinguer deux types de dommages.
Les dommages physiques
En apparence très agressive et dangereuse en raison de la présence des pinces à l’extrémité de son abdomen, le perce-oreille est en réalité totalement inoffensif pour l’Homme. En effet, son régime alimentaire n’a rien à voir avec la chair humaine et ses pinces ne lui servent pratiquement qu’à se défendre contre ses prédateurs. Cette arme étant par ailleurs inefficace contre la plupart des prédateurs de cette famille d’insectes, on pourrait dire qu’elle ne lui sert pas à grande chose. Ce n’est pas comme l’abeille dont le dard peut faire très mal, ou l’araignée-animal dont le venin peut causer des problèmes de santé. De même, contrairement à la mouche ou à la souris, le perce-oreille ne transporte pas spécifiquement de parasites. Il est donc totalement inoffensif pour l’Homme.
Les dommages psychologiques
De manière générale, les hommes ont une peur bleue des insectes, quelle que soit leur apparence ou leur nocivité. Cela signifie que même si physiquement les perce-oreilles ne représentent aucun danger pour l’homme, sur le plan psychologique, leur présence est dérangeante. C’est cette phobie des insectes qui pousse les humains à se méfier des perce-oreilles et à faire appel au service de gestion des parasites pour signaler une infestation. Or, leur intrusion à l’intérieur n’est souvent due qu’au hasard vu qu’ils n’ont aucun intérêt particulier à se retrouver dans votre maison. Il en est de même pour d’autres insectes tels que le grillon, le cloporte, la puce d’eau et la punaise d’eau qui ne souffrent en réalité que de leur appartenance à la famille des insectes.
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L’hantavirus, définition et mode de transmission
L’hantavirus est un syndrome pulmonaire grave causé par un virus. Celui-ci est sécrété dans les urines, les excréments et la salive des animaux infectés. Le plus souvent, il s’agit de rongeurs. Quand des humains entrent directement ou indirectement en contact avec ces sécrétions, le virus leur est transmis. Idem quand ils sont mordus par des rongeurs infectés.
Toutefois, le virus ne se transmet pas d’homme à homme, uniquement d’animal à homme. On appelle ce type de maladies des zoonoses parce qu’elles ne peuvent se transmettre à un homme que par un animal. Il a été constaté que les animaux domestiques (à part le rat domestique) et le bétail ne peuvent pas contracter l’hantavirus donc tout porte à croire que seuls les rongeurs peuvent le transporter.
Symptômes de l’hantavirus
Étant une maladie pulmonaire, l’un des symptômes caractéristiques de l’hantavirus est la difficulté à respirer. Au début de la maladie, la personne infectée commence à ressentir de la fièvre, des frissons, un mal de tête et des douleurs musculaires.
C’est environ deux semaines après l’apparition des premiers symptômes que ceux-ci s’accompagnent généralement d’une impression d’essoufflement. Néanmoins, cette dernière manifestation de la maladie peut s’observer après deux jours comme après six semaines ; cela dépend de l’organisme de l’individu.
L’hantavirus peut également entraîner des maladies ou des infections rénales. Et bien qu’elles soient rares et que très peu de personnes y soient sujettes, il n’existe à ce jour aucun traitement pour lutter contre ces maux. Il vaut donc mieux veiller à ne surtout pas les contracter.
Pourquoi les maintenir hors des habitations ?
Le caractère inoffensif des perce-oreilles ne signifie pas qu’il faut les laisser proliférer dans la maison comme si de rien n’était. Certaines raisons peuvent vous amener à chercher à vous en débarrasser.
Le caractère désagréable
Les perce-oreilles sont des insectes rampants. Ils arrivent donc à ramper le long des murs et des toitures telles des fourmis charpentières pour atteindre l’intérieur de la maison. Une fois qu’ils y sont, ils repèrent un endroit humide où se réfugier en journée puisque c’est la nuit que cet insecte s’active pour se nourrir. Leur découverte est donc désagréable la plupart du temps puisque c’est après avoir soulevé un objet ou une couverture qu’on les découvre.
Par ailleurs, tomber sur un insecte la nuit n’est souhaitable pour personne. Or, il y a plus de chance de les retrouver la nuit qu’en journée. Ce sont donc ces raisons qui poussent l’homme à se débarrasser définitivement des forficules pour ne pas avoir à subir ces désagréments. Le même comportement s’observe à l’endroit des animaux supérieurs tels que l’écureuil, le raton laveur, la marmotte, etc.
La prolifération et la colonisation
Comme tous les insectes, les perce-oreilles sont très prolifiques. Ils se multiplient très rapidement et peuvent se retrouver en surnombre. Or, dans ce cas, leur action devient nuisible, presque autant que celle de la souris ou du rat dans une habitation. Au lieu de nettoyer le jardin en le débarrassant des coccinelles dont ils raffolent, les perce-oreilles deviennent alors des ravageurs de fruits. Il faut donc limiter leur prolifération en les éliminant totalement de la maison.
Comment s’en débarrasser ?
Il existe plusieurs méthodes pour se débarrasser des perce-oreilles. Chacune de ces méthodes est spécifique et emploie une technique particulière. On peut distinguer essentiellement deux formes de lutte contre ces insectes. On a la lutte physique et la lutte chimique.
Les méthodes physiques
Ces méthodes consistent essentiellement à faire usage de stratagèmes mécaniques pour éliminer les insectes. Au Canada, c’est ce type d’intervention qui est privilégiée par les techniciens afin de préserver l’environnement. Il s’agit de retourner la terre ou de l’assécher pour exposer les perce-oreilles à des conditions défavorables à leur épanouissement. Ce qui permet d’éviter les bebittes d’humidité et inspecter les fruits et légumes avant de les apporter à l’intérieur afin de ne pas les faire entrer par inattention.
La méthode physique qui marche le plus en ciblant directement les perce-oreilles, c’est le piège. Il consiste à utiliser de l’huile de poisson pour les attirer. C’est la méthode la plus utilisée par l’entreprise Alerte Animal à Montréal qui intervient essentiellement dans l’élimination des parasites tels que :
- Le rat ;
- La mite ;
- La coquerelle ;
- La guêpe noire ;
- Les nids de guêpes ;
- La puce ;
- L’écureuil roux et plein d’autres animaux dérangeants.
Les méthodes chimiques
Retenez que c’est le dernier recours de la lutte contre les animaux envahisseurs tel que le perce-oreille. C’est lorsque la lutte physique s’est avérée infructueuse qu’on peut penser à la solution des pesticides. Encore faut-il ajouter qu’il vaut mieux donner carte blanche à cette équipe professionnelle pour effectuer l’opération. Car cela demande des connaissances techniques pour une meilleure protection de l’environnement.